Paint it black (iliya)

Iliya Vassilev

Paint it black


(c) chrysalis
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Nom complet × Iliya Vladimirovitch Vassilev. Âge × 35 ans. Date et lieu de naissance × Né à Saint-Petersbourg, il y a toujours vécu, connaît par coeur chaque rue de sa ville. Statut marital × Promis à une jeune noble, Ira Amalieva. Occupation × Autrefois allumeur de réverbères, métier trop précaire depuis l'arrivée de l'électricité. Son père l’a formé à prendre la relève de la petite boutique familiale, une horlogerie installée sur l'une des petites rues perpendiculaires à la place Sennaya. Sa minutie et sa discrétion ont attiré des clients assez louches, qui le payent grassement pour reproduire des objets rares, ou des documents. C'est ce qui lui permet de renflouer les caisses. Classe sociale × Noblesse, bien que sa famille soit ruinée depuis plusieurs générations. Tchin × 10. Groupe ×  printemps, l'orage qui gronde dans le coeur, l'envie d'autre chose, le besoin de reconstruire ce monde. Avatar × Daniel Brühl.

♕ Mémento
Ils sont les oubliés de la noblesse, les Vassilev. Famille dont le prestige s'est effiloché, dont la gloire dorée s'est ternie au fil des années. Succession d'erreurs involontaires, les choix du coeur qui salissent l'honneur, mauvais mariages, mauvaise image. Réputation qui s'effondre, plusieurs ancêtres ayant sombré dans la démence et c'était fini, terminé ; on les croit maudits, on les dit tous fous. Exclus du noble jeu, créatures étranges que l'on préfère tenir à l'écart de la grande scène.
Pourtant, malgré les jugements qu'ils essuient depuis des années, ses parents lui ont toujours semblé heureux. Pauvres, mais heureux. Chez eux, ils sont horlogers de père en fils, mais Iliya n'a jamais voulu de cette vie-là, il n'a pas la patience nécessaire, lui c'est au-dehors qu'il se sent vibrer. Gamin des rues, jamais scolarisé et pourtant loin d'être un imbécile, il a le regard vif et la compréhension instinctive du monde qui l'entoure. Débrouillard, fonceur, il enchaîne très jeune les petits boulots, distribue des tracts pendant longtemps avant d'être allumeur de réverbères. Enfant sauvage, bruyant et plein de vie lorsqu'il passe dans les rues, amener un peu de lumière, rythmer le quotidien des habitants de sa ville.
Et puis tout déraille, son père tombe gravement malade et leur situation déjà précaire ne fait qu'empirer. Viennent les soirs où il faut choisir, entre manger ou payer le médecin, entre regarder son père mourir ou se laisser crever de faim. Il vient l'aider à la boutique, le tic tac des horloges qui résonne, comme un rappel de la cruauté du temps qui passe et qui emporte ceux qu'on aime.
Il ne choisit pas la révolution, Iliya. Il choisit simplement de se battre pour s'en sortir, au départ, du moins. La mort inévitable de son père et le désarroi de sa mère le plongent dans un état second, il glisse doucement vers l'abîme, son deuil et sa rage lui grignotent le coeur. C'est un homme meurtri, en colère, et qui a déjà trop perdu pour se soucier de perdre encore. Il a l'âme noircie par la rancoeur et le chagrin, deux instruments dangereux de la vengeance d'un fils.

♕ Entrevue
Bonjour, je me présente, Kostya Iakoupov, journaliste aux Nouvelles de Saint-Pétersbourg. Je rédige un article sur le quotidien des habitants de la cité, pouvez-vous m'accorder cette brève entrevue ?
Bonjour, enchanté, je suppose. Hé bien, est-ce que j'ai vraiment le choix?

Tout d'abord, voulez-vous bien me parler un peu de vous ?
Je m'appelle Iliya Vassilev, mais mon nom ne vous dit sans doute pas grand chose. Ma famille, bien qu'elle fasse partie de la noblesse, ne dispose d'aucune fortune et encore moins d'une réputation enviable. J'ai 35 ans, et je n'ai jamais vraiment souhaité me marier. Et puis, il faut dire qu'avec ce qu'on raconte sur ma famille, c'est pas facile, de trouver quelqu'un capable de passer outre les à-priori.

Depuis quand vivez-vous à Saint-Pétersbourg, et que pensez-vous de la ville ?
Depuis toujours, j'y ai grandi. Quand j'étais gamin, je traînais sans cesse dans les rues de mon quartier, du côté de la place Sennaya. J'étais allumeur de réverbères, avant l'arrivée de l'électricité, ça a fait flipper tous ceux qui occupaient le même poste que moi, vous savez. C'est dommage, j'adorais parcourir les rues de la ville, matin et soir. On peut dire que je connais Saint-Petersbourg sur le bout des doigts, et c'est vraiment la plus belle du monde - bon, c'est aussi la seule que j'aie vue, mais je suis sûr qu'aucune autre ne lui arrive à la cheville.

Pouvez-vous me raconter une journée ordinaire pour vous, votre quotidien ?
Depuis quelques années, quand mon père est tombé malade, je suis allé l'aider à faire tourner la boutique. On était rien que nous deux, mon frère a quitté la maison il y a un bout de temps, alors ce n'était pas facile tous les jours. Et puis, on... il... Je suis tout seul, maintenant, pour gérer le côté administratif, les clients, les factures. J'aime pas trop les clients, d'ailleurs ; je préfère rester enfermé dans mon arrière-boutique, à réparer les horloges, noyé sous les tic toc, ça m'évite de trop penser. C'est un vrai travail d'orfèvre, et il paraît que je suis doué. Parfois, certains clients peu fréquentables font même appel à mes service pour du travail de fauss... euh, attendez, vous notez tout ce que je dis, là?

Avez-vous beaucoup d'amis à Saint-Pétersbourg ? Des personnes qui vous sont hostiles, peut-être ?
Des amis? Pas vraiment, je crois que c'est dans mon caractère, je ne suis pas très sociable. J'ai bien quelques amis d'enfance, et des connaissances, mais il y a plus de gens dont je me méfie dans cette ville que de personnes à qui je me confierais sans broncher. D'ailleurs, c'est bientôt terminé, ce petit entretien?

Pratiquez-vous des activités, avez-vous des loisirs ?
J'aime beaucoup la peinture, je pense que si j'en avais eu les moyens, j'aurais aimé intégrer une académie et devenir artiste. Mais ce n'est pas en vivant de cette passion que j'aurais pu gagner ma vie, ça, c'est une certitude.

Parlons politique désormais. Quel est votre avis sur la situation actuelle du pays ?
C'est un terrain glissant, je risquerais de me faire des ennemis si je m'étale trop sur le sujet. Je dirai simplement que le monde dans lequel nous vivons est criblé d'injustices, et qu'il est bien trop facile pour certains de fermer les yeux sur le malheur des petites gens. Mais le jour où leur bulle dorée éclatera, il ne leur restera plus que leurs mouchoirs de soie pour pleurer.

Enfin, diriez-vous que vous êtes heureux/se, aujourd'hui, à Saint-Pétersbourg ?
Est-ce que c'est une question piège? Non, sérieusement, est-ce que je peux partir? Je crois qu'on en a terminé, non?

♕ Carte blanche
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♕ Mascarade

J'me présente, je m'appelle : Manon, et j'ai un énorme faible pour la Russie donc vous m'avez eue à "forum Saint-Pétersbourg", voilà.   Comment as-tu connu le forum ? J'ai suivi le projet sur Bazzart et je harcèle Mariko depuis que je l'ai découvert.   Habitudes de jeu : rp courts, à la troisième personne, et je suis très lente mais promis je ferai un effort, aimez-moi.   Mot de la fin : vous avez même parlé de Dourak dans les annexes, franchement je veux vous épouser, c'est tellement le meilleur jeu de cartes du monde.

Iliya Vassilev a écrit:

@IRA AMALIEVA J'ai si hâte de lancer nos rp aussi, ça sent le drama J'espère que tu ne seras pas déçue en lisant, merci encore pour ta disponibilité d'ailleurs T'as plus le choix, Iliya va te kidnapper