Feodora Noskova
Inscrit le : 16/04/2019Messages : 113Pseudo : Léa ~ PatchuleaPortrait : Florence Pugh (chrysalis)Disponiblité : Disponible (1/3 rps en cours) Situation : Servante et dame de compagnie de Mademoiselle Ira Amalieva.Résidence : Quartier des domestiques du palais de la famille Amaliev. Cercle(s) : Récente recrue de l'Union pour l'Egalité des Femmes. | Sujet: feo ~ thunder in her heart, chaos in her bones Mar 21 Mai - 14:22 | |
| Feodora “Feo” NoskovaGirls like her were born in a storm. They have lightning in their souls. Thunder in their hearts. And chaos in their bones. PINTEREST, VOCIVUS, VOCIVUS♕♕♕
Âge × Vingt-trois ans. Date et lieu de naissance × Née au coeur de l’hiver, le 3 février 1884, dans un village situé au sud de l’Oural. Statut marital × Célibataire, et bien peu pressée de se marier. Occupation × Dame de compagnie de Mademoiselle Ira Amalieva aux attributions parfois floues ; elle endosse aussi bien le rôle de servante que de confidente. Classe sociale × Si elle évolue depuis plusieurs mois dans un monde de dorures, de dentelle française et de banquets gargantuesques, Feodora n’oublie jamais qu’à la fin de la journée, elle n’est rien de plus qu’une fille de paysan aux mains abimées et à l’accent abrasif, représentante parmi des milliers du prolétariat agonisant de l’Empire. Les vieilles robes que lui prête parfois Ira font illusion, mais au milieu du gratin de Saint-Pétersbourg, personne ne connait son nom et peu sont ceux qui font l’effort de retenir son visage lors de ses rares apparitions dans l'ombre de l'exploratrice. Si demain les Amalieva la mettaient à la porte, elle n’aurait même pas de quoi effectuer le voyage pour retrouver sa famille. Tchin × Douze. Groupe × Printemps. La politique n’a jamais été un sujet, lorsque ses journées consistaient à se préoccuper de la survie du bétail et de sa propre famille. Depuis son arrivée en ville, elle ne peut pourtant pas fermer les yeux sur la misère dans les rues, le rationnement, la privation. Le fait de côtoyer quotidiennement un monde qui n’est pas le sien, celui des excès et de l’entre-soi, ne fait qu’attiser une colère sourde qui bourgeonne dans le creux de sa poitrine. Avatar × Florence Pugh. |
♕ MémentoElle évolue comme une ombre dans un coin de la pièce, Feo, s’appliquant à se rendre invisible. Elle ne trompe personne, pourtant ; ses manières maladroites et un peu brusques, son langage sans fioritures, son accent aride, la robe qu’elle porte qui date d’il y a trois saisons et qui a visiblement été reprise : cette fille n’est pas d’ici, et n’a rien à faire là. Elle-même se demande quotidiennement comment il est possible qu’on l’ait autorisé à passer le seuil de ce palace, à respirer le même air que ces gens, à graviter autour des notables de la ville. Toujours alerte, anxieuse, inconfortable dans un corset auquel ses côtes ne se sont toujours pas habituées — le seront-elles seulement un jour? — Feodora vit dans l’appréhension d’être découverte, pointée du doigt, jetée à nouveau à la rue. Peut-être que c’est ce qu’elle attend, aussi, un peu, au fond d’elle. Parfois, elle se surprend à prendre goût à cette vie, lorsqu’elle tend discrètement la main vers un petit four ou qu’elle ose échanger un sourire avec un homme qui ne poserait jamais les yeux sur elle s’il la croisait dans la rue, éloignée de l’aura de son employeuse. Et dans ces moments-là, lorsque la vie lui semble particulièrement douce et que celle vie de privilèges commence à être un peu trop confortable, elle se rappelle à la réalité — quand Ira ne le fait pas pour elle. Elle pense à sa mère, enterrée précipitamment quelque part dans ses montagnes natales ; à son père, qui doit à présent s’occuper de leur bétail tout seul ; à sa soeur, qui s’est forcée à marier un vieux marchand du village voisin pour éviter d’être une charge pour qui que ce soit ; à ses frères qui se tuent à la tâche dans les mines de fer. Elle repense à toute la misère qu’elle a croisé avant d’arriver dans cette ville terrifiante, aux jours sans pain, aux chambres humides, aux mains baladeuses, au travail éreintant, aux rencontres malheureuses. Alors, elle baisse les yeux, joue avec les perles d’un bracelet qui ne lui appartient pas ou s’affaire nerveusement sur ses ongles, sous lesquels il n’y a plus de traces de terre depuis longtemps.♕ EntrevueBonjour, je me présente, Kostya Iakoupov, journaliste aux Nouvelles de Saint-Pétersbourg. Je rédige un article sur le quotidien des habitants de la cité, pouvez-vous m'accorder cette brève entrevue ?Je… Je ne sus pas sûre d’être un sujet intéressant… mais très bien. Mais faites vite, on m’attend au Palais.Tout d'abord, voulez-vous bien me parler un peu de vous ?(Une hésitation dans la voix) Je m’appelle Feodora Noskova et je viens d’avoir 23 ans. Je suis née dans l’Oural, dans une famille d’éleveurs plutôt pauvre. Lorsque ma mère est décédée, il y a deux ans, j’ai pris la décision de rejoindre Saint Pétersbourg pour trouver du travail et aider mon père… même si cela voulait dire mettre deux-mille kilomètres entre nous. Il m’a fallu plusieurs mois pour faire le voyage ; je me suis arrêtée plusieurs fois en cours de route pour travailler dans des auberges de campagne ou auprès de paysans. Arrivée en ville, j’ai enchainé toutes sortes d’emplois et ça a été difficile : vous semblez connaître cette ville mieux que moi, vous savez sûrement à quel point la vie ici peut-être rude. Je suis entrée au service de la famille Amalieva à l’automne dernier, un peu par hasard, sur une sorte de malentendu… et je suis devenue la dame de compagnie de Mademoiselle.Depuis quand vivez-vous à Saint-Pétersbourg, et que pensez-vous de la ville ?J’y suis arrivée il y a un peu plus d’un an, maintenant. Je trouve Saint-Pétersbourg formidable et terrifiante… Je crois que cette ville abrite tout à la fois le meilleur et le pire de ce que l’Empire a à offrir.Pouvez-vous me raconter une journée ordinaire pour vous, votre quotidien ?Je me réveille très tôt. Je me prépare et je prends généralement mon petit-déjeuner avec les domestiques du Palais, si je ne me lève pas en retard. Je dois m’assurer que les vêtements de Mademoiselle sont prêts — je prévois généralement deux options, parce que je ne sais jamais de quelle humeur elle se réveillera. Alors seulement je porte son petit-déjeuner à sa chambre, vers 7h environ. Lorsque la météo la rend joviale ou qu’elle n’est pas rentrée trop tard la veille, nous discutons ensemble, ou je la laisse à sa lecture des pages scientifiques de journal. Je l’aide ensuite à s’habiller et à se coiffer puis, à partir de là, la journée peut suivre son cours de mille et unes manières différentes sans que je puisse jamais vraiment l’anticiper. Ir- Mademoiselle Amalieva a une vie bien remplie, vous savez. Mais je ne préfère pas trop en dévoiler, je dois protéger sa vie privée, vous comprenez.Avez-vous beaucoup d'amis à Saint-Pétersbourg ? Des personnes qui vous sont hostiles, peut-être ?Je passe le plus clair de mon temps aux côtés de Mademoiselle. Je n’ai pas la présomption de me prétendre être son amie, mais notre relation m’est très précieuse. Lorsqu’elle s’en va en expédition, j’ai eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec les domestiques du Palais familial, et certains d’entre eux sont à présent mes amis. Avant d’être embauchée au service de la famille Amalieva, j’ai exercé de nombreuses professions dans toutes sortes d’établissements de la ville, et j’aime croire que j’ai quelqu’un sur qui compter dans chaque quartier de Saint-Pétersbourg, même si nous avons pris des chemins différents. Quant aux ennemis, je ne crois pas- je n’espère pas en avoir. Je sens bien que Madame Amalieva ne m’apprécie pas trop mais… et la cuisinière du Palais me lance souvent des regards mauvais. Oh, mais s’il vous plait, n’écrivez pas ça dans votre journal, je pourrais avoir des problèmes !Pratiquez-vous des activités, avez-vous des loisirs ?Je n’ai pas beaucoup de temps à moi lorsque Ira- Mademoiselle est en ville. Lorsqu’elle s’absente, Madame s’assure que je sois très occupée au palais — elle ne supporte pas l’idée de me savoir seule à vagabonder dans les jardins ou… (elle fronce les sourcils en se remémorant visiblement un souvenir désagréable) à déconcentrer les valets. Elle me donne alors toutes sortes de corvées ou de courses à effectuer. Lorsque j’arrive à échapper à sa surveillance, j’aime écrire des lettres à ma famille (elle s’éclaircit la gorge), ils me manquent tous beaucoup. Et récemment, je me suis mise à lire… grâce à Monsieur, surtout, qui m’a recommandé plusieurs ouvrages en cachette. Si je dois être honnête, je ne comprends pas les trois quarts de ce que je lis : les personnages ont des interrogations et des problèmes qui me sont souvent étrangers… mais je persévère. Et puis quand on me donne un jour de congé (elle sourit pour la première fois depuis le début de l’entretien), je l’utilise pour retrouver des amis en ville,… danser jusqu’au matin et refaire le monde… (après une hésitation, le visage à nouveau sérieux) mais ça non plus ne l’écrivez pas, s’il vous plait.Parlons politique désormais. Quel est votre avis sur la situation actuelle du pays ?(Elle ouvre la bouche dans un élan, s’apprête à répondre avec humeur mais se retient finalement.) Je crois… Je pense que la vie n’est pas facile pour tout le monde, et que certaines choses devraient probablement changer. Et… nous autres les femmes avons notre lot de problèmes supplémentaires… (Son regard devient fuyant) Mais nous avons beaucoup de chance, l’Empire est grand et prospère.Enfin, diriez-vous que vous êtes heureux/se, aujourd'hui, à Saint-Pétersbourg ?Je ne suis pas sûre que Saint-Pétersbourg soit chez moi. Pas encore. J’ai envie de croire que ça le sera un jour. Il n’y a rien pour moi là d’où je viens. Cette ville a quelque chose de monstrueux, elle peut vous avaler tout cru ou vous recracher sur le pavé, mais c’est probablement le meilleur endroit où le futur me semble enviable.♕ Carte blanchePour cette partie facultative, vous avez toute liberté. A vous de choisir : biographie, anecdotes, correspondances ou encore liste, cet espace est entièrement le vôtre, et a uniquement vocation à nous donner davantage d'informations concernant votre personnage.♕ Mascarade | J'me présente, je m'appelle : Léa, j'ai 25 ans, je regarde trop de séries et j'aime mettre mes périodes de chômage à profit pour RP, aller au cinéma et faire des festivals. Comment as-tu connu le forum ? Parce que je suis Mariko dans toutes ses aventures RPGesques, always and forever. Habitudes de jeu : Passage quasi-quotidien, mon temps de réponse peut être très variable mais j'essaie toujours de répondre sous une dizaine de jours. Mot de la fin : Esbroufe. |
Dernière édition par Feodora Noskova le Jeu 23 Mai - 13:06, édité 8 fois |
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Ira Amalieva
Inscrit le : 22/04/2019Messages : 742Pseudo : Nótt (Mariko)Portrait : Lou de Laâge (dandelion + butter)Disponiblité : Présente (0/4 rps). Situation : Exploratrice au service de Sa Majesté le Tsar, de retour à la cour où l'on s'empresse de la marier, promise au pauvre Iliya Vassilev.Résidence : Le Palais familial dans le Triangle d'or.Cercle(s) : Cour du Tsar, Société Impériale des Sciences. | Sujet: Re: feo ~ thunder in her heart, chaos in her bones Mar 21 Mai - 14:32 | |
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Feodora Noskova
Inscrit le : 16/04/2019Messages : 113Pseudo : Léa ~ PatchuleaPortrait : Florence Pugh (chrysalis)Disponiblité : Disponible (1/3 rps en cours) Situation : Servante et dame de compagnie de Mademoiselle Ira Amalieva.Résidence : Quartier des domestiques du palais de la famille Amaliev. Cercle(s) : Récente recrue de l'Union pour l'Egalité des Femmes. | Sujet: Re: feo ~ thunder in her heart, chaos in her bones Jeu 23 Mai - 13:06 | |
| Feodira s'annonce CA-NON. |
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