(Konstantin) Le temps d'une rose

Konstantin Vlad

Le temps d'une rose épineuse


prima luce
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Nom complet × Konstantin Solel Vladovitch deuxième du nom. Une étiquette qu’il se doit de porter fièrement sans jamais plier, sans jamais courber l’échine. Sourires aux lèvres, regard sombre et pétillant, monsieur garde en tête que sa famille est sûrement sa plus grande faiblesse… Âge × Vingt-quatre pétales de roses fanées, arrachées à l’espace et au temps. Les jours s’écoulent, sa jeunesse semble derrière lui, mais il n’en a que faire… Date et lieu de naissance × Né un hiver de 1882, il a vu le jour dans l'un des manoirs familiales à Novosibirsk en Sibérie. Statut marital × Fiancé à une belle bourgeoise qu’il n’a vu que deux fois depuis sa plus tendre enfance. Mariage arrangé depuis des années, il se sait prisonnier de cette alliance et ça le révulse. Cœur qui ne s’éprends pas si facilement, mais qui peut chavirer aussi bien pour les formes féminines et secrètement, des courbes masculines. Tare qu’il doit garder pour lui. Occupation × Aucune, monsieur possède un titre qui lui octroie le droit de ne rien foutre de sa vie. Il garde un œil sur ses terres, mais en soit, son occupation première est de profiter de la vie et courir après les jolies courbes. Classe sociale × Noblesse ancienne attribuée à sa naissance, monsieur est Comte et jouie de cette façon de bien des choses…en apparence.Tchin × 3 Groupe ×  été Avatar × Douglas Booth

♕ Mémento
Konstantin est le fils du comte (mort il y a 7 ans) et de la comtesse de Novosibirsk, fils unique, ceux-ci n’ont jamais eux d’autres enfants, du moins, pas vivant. La Comtesse a accumulé les fausses couches juste après avoir donné naissance à Konstantin, dans le château familial en Sibérie. D’une grande richesse, les Vlad sont une famille influente, mais également assez proches quand il s’agit de s’allier contre des ennemis communs. Pourtant, Konstantin se différencie par bien des traits, davantage cachés que portés à la vue de tous. Déjà enfant, il avait tendance à avoir la main légère sur ses compagnons de jeux, ayant à priori un jeune homme violent et sournois. Possédant une noirceur évidente, les siens ont tentés de la canaliser par tous les moyens possibles, notamment en l’occupant énormément (équitation, escrime, duels…) et ça a fini par fonctionner. Aujourd’hui, Kostantin est un homme sournois, manipulateur, charmeur aux vices nombreux et multiples et dont l’arrogance est assez connue et pas spécialement appréciée. Amoureux des animaux depuis qu’il est enfant, il a même tendance à apprécier les bêtes plus que les humains, c’est pour dire. D’apparence angélique, il a ce petit sourire rieur et charmeur, des iris clairs et envoutantes mais également, des manières qui peuvent paraître trop francs. Bisexuel, il cache son attrait pour les hommes, charmes les demoiselles dès qu’il en a l’occasion et ça l’amuse…fermant son cœur le plus possible, les sentiments sont traitres.[/i].

♕ Entrevue
Bonjour, je me présente, Kostya Iakoupov, journaliste aux Nouvelles de Saint-Pétersbourg. Je rédige un article sur le quotidien des habitants de la cité, pouvez-vous m'accorder cette brève entrevue ?
« Bien sûr, seulement si vous promettez de me mettre en valeur » Konstantin laisse un sourire en coin venir caresser ses lèvres alors qu’il pose son regard sur le journaliste. Seigneur, comme si il n’avait que ça à faire…En réalité, oui, il n’a effectivement que ça à faire, mais qu’importe, ses journées sont généralement remplies par des folies improvisées et de charmantes rencontres. « Je vous écoutes, mais, s’il vous plait, faites vites, j’ai une chasse à mener d’ici quelques heures. » Dit-il d’un air las et légèrement désabusé, son corps se posant davantage sur le canapé dans lequel il venait de se poser. Ses doigts pianotent sur le coin de celui-ci, un air pétillant de malice dans son regard ténébreux et brillants. C’est ce qui fait son charme et ça, il le sait parfaitement et en joue davantage lorsqu’il doit faire face à ce genre de situation. Bien qu’il meure d’envie de quitter la pièce et planter le journaliste, sa position l’oblige à plier aux exigences de son oncle et donc, accepter de se mettre en lumière. Lui qui préfère l’obscurité, le voilà bien irrité…La charmante compagnie de son prince allemand lui manque d’un coup, lui, il aurait pu le faire sourire davantage. Mais bon….

Tout d'abord, voulez-vous bien me parler un peu de vous ?
« Parler de moi ? Seigneur, je pensais être davantage connu par la société, vous ne flattez pas mon égo. » Dit-il d’un air presque fermé, bien qu’une pointe d’amusement se profil dans le son de sa voix. « Et bien, je suis le Comte de Novosibirsk, Konstantin Vlad, deuxième du nom. Si vous ne savez pas où se trouve Novosbrsk, je vous enjoins à revoir votre géographie…plus sérieusement, c’est en Sibérie, un grand nombre d’habitants y sièges. J’ai vingt-quatre ans et je suis fiancé depuis mes deux ans à une femme de la haute noblesse, que je devrais épouser d’ici peu et ainsi, assurer la descendance promise. » Les mots sortent de sa bouche avec un effet robotique, automatique. Les fiançailles sont choses courantes, mais dieu sait qu’il redoute ce moment où il se verrait enchaîné à cette femme qu’il n’aime absolument pas. Bien sûr, il retient le petit soupire qui tente de se frayer un chemin à travers ses lèvres pleines et rosées. « Ma famille et moi-même possédons plusieurs terres et actuellement, nous résidons en ville pur diverses affaires que vous ne pourrez sans nuls doutes comprendre. » Ha cette arrogance…que ça lui va bien, du moins, c’est ce qu’il aime penser. « J’aime énormément monter à cheval, la chasse, les courses, mais davantage je suis friant des grandes réceptions. Nous avons tous nos vices non ? » Bien sûr, il évite d’énoncer qu’il aime davantage attirer les hommes et les femmes dans son lit par la suite…

Depuis quand vivez-vous à Saint-Pétersbourg, et que pensez-vous de la ville ?
« Hm…et bien, j’y vis assez régulièrement, selon mes envies. » Un petit rictus vient de nouveau se figer sur ses lèvres, alors qu’avec une souplesse féline, il croise les jambes. Toute son allure pue la séduction, la manipulation et c’est très bien comme ça. « J’y ai une résidence depuis plusieurs années, comme beaucoup d’autres nobles, disons que les distractions y sont variées. » Un sou entendu qui ne veut rien dire, néanmoins, son regard croise celui du journaliste et s’y implante, s’y accroche pour s’en amuser. Sa supériorité n’échappe pas, se sent à dix kilomètres et Kostantin en joue énormément. Parce que oui, pour lui, la vie n’est qu’un jeu, une danse macabre dont il dit connaître chaque pas. « La beauté de la ville y est pour beaucoup en soit, mais je pense que c’est davantage l’attractivité des lieux qui m’a charmé. Je ne saurais comment vous l’expliquer davantage, mais disons que Saint-Pétersbourg est une seconde maison pour moi. » Tout ceux qui le connais savent que Konstantin a fini par s’y implanter la plupart du temps, possédant sa résidence, il aime souvent passer des semaines, voir des mois sur place simplement pour se distraire, pour danser, pour côtoyer la noblesse.

Pouvez-vous me raconter une journée ordinaire pour vous, votre quotidien ?
« Non… » Devant l’air interrogateur du journaliste, il sourit de nouveau, prenant un petit air narquois. « Vous dévoiler mon intimité reviendrait à vous condamner aux enfers, croyez-moi, vous auriez les oreilles qui saignent devant tant de méfaits. » Son Oncle va probablement le tuer en lisant cette réflexion qui laisse sous-entendre bien des choses, mais qu’importe, Konstantin n’est pas connu pour être un ange, au contraire. Penchant la tête légèrement sur le côté, un air diabolique dans ses iris claire, il ajoute. « Mais pour dire la vérité, mes journées ne se ressemblent jamais, je fais en sorte d’être toujours occupé d’une quelconque manière. Puis, nous avons tous nos petits secrets. » Nouveau sourire, un rire rogue fait vibrer ses cordes vocales. Si seulement il savait…

Avez-vous beaucoup d'amis à Saint-Pétersbourg ? Des personnes qui vous sont hostiles, peut-être ?
« Tout le monde m’aime, c’est bien connu » Répondit-il en pouffant doucement, son égo faisant un bon en avant. Le pire, c’est que c’est généralement le cas, du moins, jusqu’à ce que Kostantin dévoile son vrai visage et son arrogance malsaine, son art évident pour la manipulation, pour cacher ses véritables émotions. On lui donnerait le bon dieu sans concession avec sa gueule d’ange, son sourire doux, ses yeux pétillants. Mais loin, enfuis dans l’obscurité, se trouve cette noirceur qui grésille, qui pépite et s’enflamme dès qu’elle en a l’occasion. Par tut les dieu, Konstantin n’ira certainement jamais au paradis, mais les enfers lui vont parfaitement. « Mais que serait la vie sans quelques personnes hostiles ? Nos ennemis rendent nos existences plus palpitantes je trouve…alors, j’en ai probablement quelques uns. » C’est dans un haussement d’épaules qu’il annonce ça, comme si c’était normal, comme si le monde sans animosité n’était que fade et sans couleurs. C’est probablement le cas, du moins, pour lui. Il aime la violence, les piques, les emmerdes. C’est sûrement dans cet art qu’il excelle le plus. Un vrai démon que beaucoup ont appris à redouter, à caresser dans le sens du poil. N’est-ce pas merveilleux ?

Pratiquez-vous des activités, avez-vous des loisirs ?
Un soupire, cette fois-ci, passe ses lèvres. « La routine de la noblesse je dirais. La chasse, l’escrime, le sport hippique, les voyages…j’aime énormément mes chiens également, je ls préfères à la compagnie de plusieurs personnes…Mais disons que certaines de mes activités sont plus…comment dire, personnelles. » Encore une fois, il sait que son oncle va probablement l’étrangler en lisant ceci, mais qu’importe, ça l’amuse de provoquer les siens à travers des sous-entendus qui semblent banales. « Je ne pense pas que ça puisse vous aider, mais comme dit plus tôt, je monte à cheval et joue du piano, la lecture est également fort appréciée et mon oncle a souhaité que j’apprenne l’art de combattre, aussi surprenant celui puisse être. » Discussion banale et pourtant, un avertissement masqué. Oui, son oncle a fait en sorte que Konstantin manie l’épée à la perfection, joue du couteau, apprenne à se défendre et faisant de lui une arme redoutable qui a souvent risquée de se retourner contre lui…comme il aurait dû s’abstenir.

Parlons politique désormais. Quel est votre avis sur la situation actuelle du pays ?
« Sincèrement, évitons les sujets qui fâchent, n’est-ce pas ? » Une mise sous-tension, un avertissement nouveau mais bien plus franc, bien plus exigeant. Kostantin ne supporte pas la politique, d’ailleurs, il n’y connait pas grand-chose. « Si vous souhaitez aborder ce sujet, faites-le avec mon oncle, il sera plus apte à vous répondre que moi… » Et ça causera probablement moins d’ennuis. Parce que Kostantin, il vit jour après jour, ne se fiant qu’à ses propres désirs, ses propres instincts. La politique l’énerve, l’irrite et ce, même si il tente bien souvent de le cacher. Pour lui, le changement est obligatoire, le monde évolue et les idées actuelles sont souvent réservistes. Il a beau être un noble, son esprit jeune suit le vent de cette nouvelle génération.

Enfin, diriez-vous que vous êtes heureux/se, aujourd'hui, à Saint-Pétersbourg ?
« Probablement, mais le bonheur n’est-il pas éphémère ? Je veux dire…être heureux ne signifie pas que demain sera pareil, non ? » Un nouveau sourire étrange caresse ses lèvres alors qu’il décroise ses jambes et se redresse. « Maintenant, pardonnez-moi, mais le prince Allemand attend ma visite pour une partie de cartes. » Un jeu plus spécial en réalité, mais ça, encore une fois, inutile d’y faire allusion. « Bonne journée… » Ou pas, en réalité, il s’en fou.


♕ Mascarade

J'me présente, je m'appelle : CP et j'ai  28 ans, merci, adieu   Comment as-tu connu le forum ? bazz Habitudes de jeu : Niveau longueur ça dépend de mon partenaire, je suis le mouvement. Sinon, je viens assez fréquemment (je déménage dans 6 jours donc je serais au ralenti jusque là)   Mot de la fin : faites moi des câlins